Monsieur le Président,

Les mots ne servent à rien, vous le constatez, face aux crimes du dictateur Aliyev qui a recommencé ce matin à bombarder l'Artsakh malgré le cessez-le-feu signé et malgré les condamnations internationales du blocus et de la famine qu'il impose aux Arméniens sur leurs terres ancestrales.
Au contraire, les protestations verbales des grandes puissances augmentent son plaisir et celui de ses partisans.
Il faut des actes. Commençons par geler tous les biens, tous les avoirs du clan Aliyev en France, et demandons à être suivis en cela par nos partenaires internationaux.
Car la suite, ce sont les invasions annoncées de l'Artsakh, puis – ou en même temps – de l'Arménie. Il y aura juste des protestations verbales. Après quoi la Turquie pourra mettre en exécution ses menaces en Méditerranée.
Il y a des gens avec qui l'évocation de "valeurs" est définitivement stérile : l'inaction est perçue comme de la faiblesse ou de l'acceptation. Les frapper au porte-monnaie peut en revanche les freiner.

En vous remerciant de votre soutien et de ce que vous voudrez bien faire, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma très haute considération.

Jean-Jacques Saradjian

Conseiller Municipal de Courbevoie